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Comment pratiquer la fente haute yoga en toute sécurité pour assouplir les hanches

Comment pratiquer la fente haute yoga en toute sécurité pour assouplir les hanches

Comment pratiquer la fente haute yoga en toute sécurité pour assouplir les hanches

Pourquoi la fente haute est un excellent outil pour ouvrir les hanches

La mobilité des hanches est souvent négligée, alors qu’elle joue un rôle central dans notre pratique de yoga… et dans notre quotidien. Passer des heures assis restreint considérablement cette zone, engendrant raideurs, douleurs lombaires ou déséquilibres posturaux. C’est là que la fente haute – aussi appelée Anjaneyasana – entre en jeu : elle étire profondément les fléchisseurs de hanche, tout en renforçant les jambes et en stabilisant le bassin.

Mais comme tout mouvement puissant, elle peut devenir source d’inconfort – voire de blessure – si elle est mal exécutée. Cet article vous guide pas à pas pour pratiquer la fente haute en toute sécurité, en mettant l’accent sur l’alignement, l’engagement musculaire et les variations possibles, selon votre niveau.

Fente haute vs fente basse : quelle différence ?

Avant d’entrer dans la pratique détaillée, il est bon de faire une petite mise au point : la fente basse (Anjaneyasana version genou au sol) est différente de la fente haute. Dans la version haute, le genou arrière reste décollé du sol, créant un étirement plus intense et une demande musculaire plus importante pour la stabilité.

C’est aussi une posture tonique qui mobilise l’ensemble du corps : jambes, hanches, abdominaux, et même épaules et dos si vous y ajoutez une élévation des bras. C’est donc une excellente posture pour réchauffer le corps en début de séance, ou enchaînée dans une séquence de type Vinyasa pour renforcer l’endurance.

Les bienfaits de la fente haute sur les hanches

Ce que j’aime particulièrement avec la fente haute, c’est sa capacité à :

Combinée à une respiration consciente, elle permet aussi de libérer des tensions émotionnelles souvent logées dans les hanches, comme l’anxiété ou la peur.

Comment entrer dans la posture en sécurité

Pour éviter de basculer dans une version « esthétique mais risquée » de la posture, voici une version progressive et sécurisée.

1. Position de départ :

2. Stabilisation :

3. Alignement du bassin :

4. Respiration et engagement :

Les erreurs fréquentes à éviter

Quand vous pratiquez la fente haute, certaines erreurs reviennent souvent – et peuvent rapidement saboter les bienfaits de la posture. Voici celles que je vois le plus chez mes élèves, et comment les corriger :

Variantes et adaptations

La fente haute peut sembler inaccessible au début, notamment si vous avez les hanches raides ou des difficultés d’équilibre. Voici quelques options pour ajuster sans frustration :

Intégrer la fente haute à votre pratique

Je vous recommande de pratiquer Anjaneyasana dans ces contextes :

Durée conseillée : tenez la posture de chaque côté de 20 à 30 secondes au début, puis progressivement jusqu’à une minute. Ce n’est pas une course à l’amplitude, mais une invitation à explorer vos zones de rigidité avec conscience.

Un mot sur la respiration

Vous le savez sans doute, la respiration est un levier fondamental dans toute posture. C’est encore plus vrai dans les ouvertures de hanches, qui peuvent réveiller des résistances profondes (physiques comme émotionnelles).

Voici une astuce que j’utilise souvent avec mes élèves : inspirez en imaginant de l’espace autour de vos hanches, comme si l’air venait les ouvrir de l’intérieur. Sur l’expiration, relâchez bien la zone des fessiers et du psoas – sans jamais forcer l’amplitude.

Le travail est autant dans les tissus que dans votre capacité à rester dans cette intensité avec calme et bienveillance.

Une micro-séquence express à tester

Si vous manquez de temps mais souhaitez cibler les hanches efficacement, testez cette mini-séquence de 5 minutes :

Une routine idéale entre deux réunions ou à intégrer à votre pratique matinale pour réveiller corps et mental.

En résumé

La fente haute est une alliée précieuse pour libérer les hanches de leurs tensions profondes, tout en renforçant votre stabilité globale. Elle demande de la patience, de l’écoute et un engagament corporel juste. Pas besoin de « craquer » dans la posture pour qu’elle soit efficace : un alignement précis, un souffle fluide et une attention portée à vos sensations suffisent.

Et vous ? À quelle fréquence intégrez-vous Anjaneyasana dans votre pratique ? N’hésitez pas à expérimenter ces variations et à partager vos ressentis dans les commentaires du blog – j’adore lire vos retours d’expérience.

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